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 ♦ Yesterday, all my troubles seemed so far away.

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Rosalie L. Hale
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MessageSujet: ♦ Yesterday, all my troubles seemed so far away.   ♦ Yesterday, all my troubles seemed so far away. EmptyVen 21 Aoû - 18:57

Priorité ♦️ Maman Cullen


Heureusement que nous ne dormions pas. J'avais une tonne de choses à faire depuis notre retour à la villa. Déjà, j'avais commencé par reposer mes doigts sur le piano d'Edward, et rejouer m'avait fait plaisir. Nous avions bougé beaucoup ces trois dernières années, trop pour se mettre à remplir une maison de meubles qui n'étaient pas dit nécessaires. Enfin, il est vrai que pour nous, vampires, mis à part quelques vêtements, et des animaux (pour notre famille), rien ne nous était plus nécessaire. C'était un avantage quelque part. mais nous aimions agir comme des humains. Aussi, même si nous n'en avions pas besoin, nous nous asseyons pour parler, nous respirons, ni clignons des yeux et ainsi de suite. Nous avions gardé toutes ces petites mimiques humaines qui me redonnait quelque fois l'impression que la vie ne s'était pas arrêtée pour moi.

Alors que les hommes étaient partis chasser, j'étais restée dans ma chambre. Pas que je n'aimais pas me joindre à eux, au contraire, leur course à celui qui attraperait un daim le plus vite était amusantes parfois. De vrais enfants. Mais là, l'heure était grave. Mains sur les hanches, je regardais ma penderie de haut en bas, ne sachant pas par où commencer. Trois ans que tout cela traînait là. Certaines choses n'étaient plus à la mode, bien que d'autres sentent encore le neuf. Il me fallait faire de la place pour notre prochaine virée à Port Angeles ou à Seattle avec ma petite sœur préférée. Alice et moi, les deux de la famille complètement accro au shopping. Je ne doutais pas qu'elle nous verrai bientôt dans une de ses visions en train de dévaliser les magasins puisque j'allais moi même lui demander d'y aller un de ces quatre. Il faudrait bien entendu faire attention à la météo. Sortir en plein soleil pourrait être dangereux. Peut-être qu'Esmé voudrait nous accompagner aussi. Nous ne passions que de très rares moments entre femmes. Ce qui était bien dommage.

Je pouvais sembler fatiguée, mais ce n'était pas le cas. En fait, j'étais plutôt blasée devant tant de vêtements. J'étais bien organisée, cela était certain. Comment avais-je pu en entasser autant dans une si petite pièce. Certes, le dressing d'Alice devait, en surface dépasser trois fois celui de ma chambre, donc quelque part, je passais pour une personne raisonnable, mais à voir s'empiler les jeans, les top, les robes et les gilets sur les portes-manteaux, les chaussures en bas ... on se posait la question. Et tout ça ... sans compter qu'à côté des miens, les vêtements de mon mari s'entassaient aussi de manière aussi parfaite que les miens. Il en avait moins que moi, mais je tenais à ce qu'il soit toujours le plus parfait possible, et donc qu'il ait de quoi s'habiller. Laissant finalement mes bras pendre le long de mon corps, j'ai fais un pas en avant et j'ai plongé les mains dans cette caverne au trésor. Au fur et à mesure que j'attrapais les vêtements, où je repliais pour mieux ranger, où c'était un vol plané en direction du lit. Vive les ménages de printemps, non seulement on vide les armoires, mais dans notre cas, cela voulait dire qu'on s'apprêtait aussi à vider nos comptes en banque. Enfin, nous avions les moyens, c'était la aussi un avantage d'avoir une petite voyante dans notre famille.
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Esmée E. Cullen
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MessageSujet: Re: ♦ Yesterday, all my troubles seemed so far away.   ♦ Yesterday, all my troubles seemed so far away. EmptyVen 21 Aoû - 19:46

    Que de calme. Lorsque les hommes de la maison décidaient d’aller chasser entre mâles, j’avais l’impression que la maison était trop calme. Oh, ces parties de chasses là ne m’intéressaient guère. Ce n’était pas une compétition pour moi, mais je savais qu’eux s’y amusaient beaucoup alors je ne pouvais qu’être heureuse. Les femmes de cette maison, moi y compris, préféraient le shopping aux défis de chasse. Chacun son élément, me direz-vous. Ainsi donc, je me retrouvais dans notre maison qui n’avait guère changée en trois ans de temps à regarder autour de moi. Dans le salon, j’avais pris place près de l’une des grandes baies vitrées, de façon à pouvoir guetter le retour de nos hommes bien qu’ils semblaient partis pour un long moment, sans doute pour la journée entière d’ailleurs. Je me permis un sourire, les imaginant courir après leur proie. Je restais derrière la grand vitre, regardant le vent secouer les arbres de la forêt qui bordait notre demeure. Nous avions beaucoup bougés ces trois dernières années, ainsi, ça me faisait du bien de me retrouver ici. J’avais enfin l’impression de me retrouver chez moi. C’est quelque chose de bête mais bon, c’était sans doute dû au fait que nous étions déjà restés plus longtemps ici. Enfin bref, je fis demi tour, quittant la nature des yeux pour aller prendre place dans le canapé. Dans un geste gracieux, naturel donc pour nous, vampires, j’attrapai un livres qui se trouvait là. L’un des bouquins de médecine de mon cher mari. Qu’est-ce qu’il faisait là, je n’en avais aucun idée mais ce n’était pas un soucis. Ca m’allait. Je plongeais donc dedans. La médecine était loin d’être quelque chose de simple mais ça me plaisait assez. De plus, j’étais très fier que mon vampire de mari puisse travailler dans le milieu médical. Son courage et sa retenue me laissaient sans voix. Ma lecture ne dura pas longtemps cependant. Je n’avais peut être pas la tête à ça. Je reposais donc le livre et quittais le canapé. Je n’avais qu’à aller tenir compagnie à l’une de mes filles, si elles n’étaient pas déjà ensemble.

    Je ne savais pas ce que faisait Alice, je ne savais même pas si elle était encore à la maison mais je croyais bien qu’elle était sortie elle aussi, pour je ne sais quelle raison. Cependant, je savais que Rosalie était dans sa chambre. Je ne passais pas autant de temps que ce que j’aimerais en compagnie de ces deux demoiselles que je considérais comme filles. Je parle là de moment échangés à deux seulement. Puisqu’en famille, nous passions assez de temps ensemble. Même si elles avaient elle aussi une vie de couple à gérer. Je gagnais donc l’étage pour me rendre devant la chambre de la jolie blonde. Rosalie était une femme vraiment incroyable et j’étais très fière d’elle. Comme du reste de la famille d’ailleurs. Je frappai à la porte. La politesse et le respect de sa vie privée était essentielle. D’ailleurs, je ne me verrais pas rentrer à l’improviste dans sa chambre. Ce serait simplement très déplacé. Imaginez, il suffit qu’elle ne soit pas apte à recevoir une quelconque visite ou qu’elle soit occupé et j’entrais ainsi. Non, la politesse ne voulait pas ça. Je me devais de respecter la vie privée de mes enfants comme ils respectaient la notre, à Carlisle et moi. C’est donc après avoir toqué et attendu une réponse que j’entrai. Passant d’abord simplement la tête par la porte pour voir ce qu’elle faisait. Je fus assez surprise lorsque je découvris qu’elle était en plein rangement. Je me permis un autre sourire avant d’entrer complètement dans sa chambre. Le ménage de printemps ? Sans aucun doute. Après tout, après trois ans et vu la taille de sa penderie, il fallait bien. Enfin, Alice restait la pire de nous trois dans le domaine de la mode, c’était une chose incontestable. Dieu merci, l’argent ne nous manquait guère. Sinon, nous nous serions vite retrouvé à la rue avec ces deux demoiselles. Mais aussi les garçons, puisque eux, semblaient s’intéresser plus aux voitures qu’aux vêtements. Enfin bon, ils avaient tous leur petites préférences et c’est ce que les différenciaient et les rendaient plus intéressant encore.

      « Un peu d’aide ? »


    J’avais fait alors un pas dans la chambre et regardais ma fille s’activer avec ses vêtements. Oh, ce n’était pas bien compliqué, plier et ranger ou jeter sur le lit. Bien sur, il fallait se remettre à la page. Vous comprenez ? Elle était figés dans le corps d’une jeune femme, il fallait donc qu’elle sache s’habiller de la meilleure façon. Sur elle, j’avais une préférence pour les vêtement bleu, qui s’accordaient parfaitement avec ses longs cheveux blonds. Le rouge aussi lui allait très bien, il soulignait le caractère explosif qu’elle possédait. Ou bien le noir. D’une simplicité déconcertante qui prenait pourtant sur elle une autre forme. Qui devenait quelque chose que toutes filles voudraient porter en espérant que ça leur aille aussi bien qu’à Rosalie. Pourtant, c’était inutile puisque jamais elle ne pourrait ressembler à cette beauté glacer. Enfin bref. Je restais à ma place, je n’étais dans la chambre que depuis quelques secondes maintenant.

      « Je vois que vous allez bientôt vider notre compte en banque avec Alice, non ? » J’accompagnai le tout d’un petit rire.
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Rosalie L. Hale
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MessageSujet: Re: ♦ Yesterday, all my troubles seemed so far away.   ♦ Yesterday, all my troubles seemed so far away. EmptyVen 21 Aoû - 22:41

Je ne sais pas pour combien de temps j'en aurai, mais je ne tenais pas à ce que ça dure une demi-heure. Il fallait que je m'occupe pour plusieurs heures. C'est pourquoi je n'employais pas mes aptitudes de vampires et que j'agissais comme toute jeune fille faisant le vide dans son armoire. Je sentais une présence dans la maison, celle d'Esmé à en parier par l'odeur et le calme. Pas qu'Alice soit différente, mais elle était plus du genre à chantonner parfois, ou à venir discuter. Vivre en famille quand on était vampire était une bonne chose, surtout lorsqu'on suit notre régime, puisque nous pouvions tous nous soutenir, mais cela impliquait aussi quelques règles de vie, comme le respect de la vie privée. Nos ouïes sur-développées ne nous laissaient échapper aucun son, donc ce n'était pas toujours facile, Edward entendait nos pensées, Alice voyait notre avenir en prime. Bref, tout ça pour dire qu'Esmé avait à peine décidé de venir me voir que je l'entendais déjà bouger en bas et que je l'entendais également montée. Son odeur se fit de plus en plus présente également.

Bien que je sentais qu'elle arrivait, je n'arrêtais pas mon activité. Une fois devant ma porte, elle frappa. Toujours le sens des convenances notre Esmé. J'eus un léger sourire à cette idée. Mais au risque de me répéter, il était vrai que tout oubli au niveau politesse ou respect de la vie privée dans une famille de Vampire pouvait très vite devenir envahissant. « Entre Esmé. ». Je n'avais pas besoin de la regardder pour savoir qu'elle n'avait passé que la tête avant d'entrer complètement. Esmé, tant de bonté et de patience en une seule personne était déstabilisant. Je n'avais pas été très tendre avec elle, surtout au début. J'avais eu beaucoup de mal à accepter ma vie et encore aujourd'hui, j'avais parfois quelques coups de blues. Esmé avait sur attendre que je vienne à elle pour rapidement devenir ma première confidente. la considérer comme ma mère n'avait pas été très difficile par la suite, elle en avait toutes les qualités. L'image de mes parents biologiques s'était effacée peu a peu, je ne me souvenais que du fait que mon père était grand et ma mère blonde. Mes frères restaient plus présents dans ma mémoire. Je me revoyais en train de materner deux petits blonds également. Mais guère plus. Les souvenirs de ma vie d'humaine nets et précis restaient ceux de mon horrible histoire. mais je ne voulais pas oublier, ni leurs visages ce tragique soir d'avril, ni celui de la peur quand ils m'ont revu accomplir ma vengeance.

Esmé me regardait faire alors que je lançais un vieux (façon de parler) jean sur le lit. « Un peu d’aide ? ». J'ai tourné mon regard vers elle. Tout comme moi, la couleur de ses yeux n'était pas alarmante, mais il ne faudrait pas que nous tardions à faire comme nos maris, frères et fils respectifs avant que cela ne deviennent critique. J'ai pendu une robe de soirée dans la penderie après avoir jeté à travers la pièce le gilet qui était dessus.

    « Si tu veux, mais je ne fais qu'un léger nettoyage de printemps. Je crois que les mites ont énormément apprécié mes gilets en cashmere ... »


Vampire ou humain, les problèmes étaient les mêmes pour les vêtements. Pour montrer à ma mère de quoi je voulais parlé, j'ai sorti un gilet en cashmere bleu clair et j'ai tiré l'un des pans. Des trous ça et là en faisait un désastre. Avec un soupir de regret, j'ai lancé le vêtement avec les autres sur mon lit. Il n'était pas le premier que je trouvais avec des trous. Mon long gilet en laine aussi, avait été saccagé. Quel massacre. « Je vois que vous allez bientôt vider notre compte en banque avec Alice, non ? » Pliant un top noir que j'aimais mettre uniquement à la maison, quand rien n'était prévu, j'ai tourné la tête vers Esmé. Aurait-elle des dons de voyance qu'elle nous cacherait? Avec un léger sourire, j'ai tourné ma tête vers mon armoire pour prendre une paire d'escarpins dorés que j'ai immédiatement mis de côté. Eux aussi, je m'en séparerai.

    « Je n'ai pas encore demandé à Alice, mais il est probable qu'elle nous ait déjà vu en possession de nouveaux vêtements oui. Les stocks à Seattle et à Port Angeles doivent avoir bien changés. Tu souhaiteras te joindre à nous? »


Alice et moi, en matière de shopping, c'était quelque chose. Nous ne nous arrêtions que si la place manquait dans la voiture et là encore, nous étions capable d'user de stratagème pour en entasser plus encore. Esmé était comme nous, elle aimait le shopping, mais elle était d'un naturel plus économe (difficile en même temps, d'être plus dépensières qu'Alice et moi). sa présence pouvait être bénéfique pour nos comptes en banque, sans compter que, quelque part, cela nous donnerait une occasion de se faire une journée 100% féminine.
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Esmée E. Cullen
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MessageSujet: Re: ♦ Yesterday, all my troubles seemed so far away.   ♦ Yesterday, all my troubles seemed so far away. EmptyMar 25 Aoû - 16:04

    Je ne pus m’empêcher une petite grimace lorsqu’elle me montra l’état de l’un de ces gilets. C’est vrai que lorsque nous avions quittés Forks, nous avions tout laissé dans les armoires. Parce que nous n’en avions pas spécialement besoin. Pas de tous en tout cas. En même temps, il aurait été difficile de pouvoir emporter toute la garde robe de Rosalie et celle d’Alice. Nous aurions du faire plusieurs voyages malgré notre nombre et notre statut. Il m’arrivait de me poser des questions. Est-ce que Carlisle avait fait le bon choix en transformant chacun de nos enfants ? Hormis Alice et Jasper, ça va de soit. Pour moi, il n’y avait aucun doute, je n’aurais pu espérer meilleur avenir qu’entre ses bras. Mais je me demandais souvent si Edward, Rosalie et Emmett étaient réellement heureux ainsi. En réalité, je ne me faisais pas de soucis pour notre Emmett, c’était un garçon pleins de ressources et je savais qu’il était du genre à toujours voir le bon côté des choses, c’est sans doute ce qui faisait sa force. Mais le véritable soucis était Rosalie et Edward. Rosalie, elle, elle avait Emmett pour l’accompagner et la guider dans son immortalité, elle avait hérité d’un homme merveilleux. Et elle le savait c’était sans doute grâce à lui qu’elle tenait. Mais Edward. Lui, me causait plus de soucis, contre son gré seulement. Je me demandais toujours s’il pourrait être à nouveau heureux s’il ne récupérait pas Bella. J’étais consciente que tout cela ne me regardait pas vraiment mais comme toute mère, j’étais obligé de m’en soucier. Il est rare qu’une mère ne s’en fasse pas pour l’un de ses enfants, ou alors, ce n’est pas une bonne mère. Je repris cependant l’inspection de la chambre de ma Rosalie. Enfin, plutôt l’inspection du lit où se trouvait les vêtement qu’elle voulait jeter. Certaines choses étaient encore neuve avant notre départ. Mais tant pis, nous n’avions pas le choix de tout façon.

    Rosalie m’expliqua ensuite qu’elle n’avait pas encore parlé de cette excursion à Alice mais que ça serait très probable. Elle me proposa de les accompagner. Enfin, elle me demanda si je souhaitais les accompagner. Je n’étais jamais contre passer un peu de temps avec mes deux filles chéries. C’était notre façon de compenser les parties de chasses entre les hommes de la maison. Je ne savais que trop bien comment allait se passer cette journée que je passerais en compagnie des filles. Beaucoup de shopping, beaucoup d’argent dépensé, puisqu’elles étaient bien plus dépensières que moi. Mais j’adorais. Je n’adorais pas parce que je pouvais dépenser autant d’argent que je le souhaitais, j’adorais parce que je pouvais voir leur sourire s’épanouir. Parce qu’elles m’accordaient l’ultime chance d’être celle qu’elles considéraient comme leur mère et parce que dans ces moments-là je me sentais plus proche d’elles que jamais. Aussi bien d’Alice que de Rosalie. C’était une chose dont j’avais besoin en tant que mère. Si elles n’avaient pas voulu de moi en tant que mère, je ne saurais vous dire comment j’aurais pris la chose. Mal, sans doute. Mais je m’en serais voulu à moi-même. Parce que je ne demandais qu’une seule chose, qu’elle attrape la main que je leur tendais et qu’elle me fasse confiance. Ce ne fut pas simple, dans la mesure où une personne sensée ne donne pas sa confiance facilement à une autre. Mais j’étais patiente avec elles et aujourd’hui, le travail portait ses fruits. Mes deux filles m’adoraient autant que je les aimais, du moins, j’aimais le croire.

      « Bien sur, je vous accompagnerais. Il faudra bien quelqu’un pour calmer vos ardeurs. »


    Je ris. J’étais bien plus raisonnable qu’elles deux réunies. La fourberie de la jeunesse, sans doute. Même si elle n’était pas si jeune que ça mais bon. Je m’approchais du lit. Regardant un peu ce qu’elle voulait jeter. Je devrais peut être m’occuper d’eux, moi. Les replier quand même. Je n’aimais pas vraiment le désordre et je me demandé même parfois si je ne devenais pas maniaque avec l’âge. Au final, je choisissais d’aller prendre place aux côtés de Rosalie. J’attrapai un autre gilet, qui lui aussi avait subit le même sort que le précédent. Pauvre d’eux, à cette allure, il ne fallait pas qu’on reparte. Au risque de se retrouver sans vêtements. Je repris cependant la parole, débutant ainsi la conversation.

      « Alors, contente de revoir la verdure de Forks ? » Demandai-je simplement.


    Pas beau, nul comme post. Pardon. Sad
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