une famille comme les autres, hum peut-être pas...
Messages : 11 Date d'inscription : 29/08/2009 Pseudo : Double Face who are you ... Don (si vous en avez un ): Aucun, à part si ma maitrise de moi-même à la vue du sang compte. Relations:
Sujet: Carlisle Cullen Sam 29 Aoû - 18:24
feat. Peter Facinelli
« le vampire que tu es »
•• noms et prénoms : Cullen Carlisle •• âge réel et physique : 23 ans ( 362 en réalité ) •• date de naissance et de mort : Né dans les années 1640. Ca fait tellement longtemps qu'il ne s'en rappelle plus. xD •• régime : Végétarien
•• description de votre physique : Carlisle est un homme blond très séduisant. Même pour les vampires. Son visage est ce qui est le plus proche d'un visage d'ange; cheveux blonds très lumineux, peau pale et immaculée, yeux dorés, le sourire aux lèvres. Il n'est pas petit, mais n'est pas exceptionnellement grand. Contrairement à la plupart des vampires, ses yeux ne sont pas humide de soif lorsqu'il entre en contact avec du sang humain. Sa longue pratique de la médecine l'a rendu presque insensible au nectar alimentant les vampires. Ainsi, également ses cernes noires lorsqu'il est assoiffé son beaucoup moins présente et l'homme parait moins effrayant que les autres de son espèce; caractéristiques bien utile lorsqu'on est chargé de soigner. A part cela, il est comme le commun des vampires : il a un corps parfaitement musclé et excessivement beau; son odeur est tout à fait envoutante (miel, pomme, thym, et légèrement la cannelle dans son cas); sa voix résonne comme une musique et il est doué en tout ce qu'il entreprend.
•• description de votre caractère : Comment pourrait-on décrire cet homme autrement que réfléchi ? Il est excessivement cultivé et a beaucoup appris; dès lors il se sert de ses connaissances pour résoudre les éventuels problèmes. Il ne parle jamais sans avoir envisager toutes solutions possible et sans avoir pesé ces mots. C'est aussi un homme très sociable et poli. Il n'a pas de mal a appeler quelqu'un "ami" et ceux-ci sont également nombreux pour lui. Quiconque le rencontre ne pourra le trouver que sympathique.C'est aussi un homme très compatissant et connaissant l'empathie. Il ne juge pas les gens, mais tente de les comprendre. C'est une qualité parfaite pour le métier qu'il exerce; qui lui était destiné. A côté de cela, Carlisle est également capable de beaucoup d'amour. Pour sa femme, pour ses enfants et la plupart des gens qu'il connait. Il déteste se battre et déteste la violence, mais lorsque c'est pour sauver ceux qu'il aime, il se battrait jusqu'à la mort. Il n'a, lors des combats, d'ailleurs pas peur de mourir, mais a peur de perdre ceux qu'il aime. C'est pourquoi il ne prendra jamais de risques démesurés et cherchera toujours la solution la plus rapide et efficace. Celle faisant le moins de mal. Carlisle n'est peut-être pas un humain, mais il l'est bien plus que les humains eux-mêmes le sont parfois.
« l'histoire d'un enfant que j'ai été, l'histoire d'un vampire que je suis devenu »
[justify]Carlisle est né durant les années 1640. Son père était un pasteur Anglican et sa mère est morte en lui donnant naissance. Le père de Carlisle n'aimait pas les Catholiques et lorsque les protestants ont pris le pouvoir, celui-ci les a persécutés sans remords. Il croyait également au mal; les démons, vampires, sorcières et loup-garous... et les a chassé toute sa vie. Il se trompait à chaque fois, menant au bûcher des innocents et laissant en vie les réelles créatures du mal. Évidemment, celles-là n'étaient pas faciles à repérer et l'étaient encore moins à attraper. Pendant sa plus jeune enfance, Carlisle suivit une scolarité très basique et fortement reposée sur la religion protestante. Il apprit ce que son père voulait qu'il apprenne et rien d'autre. Carlisle était obéissant mais ne croyait pas en toutes les pratiques de son père. Il n'apprit pas les sciences et les maths, mais appris le latin, l'histoire, la religion et l'Anglais. L'école n'était évidemment pas mixte car les filles n'y allaient pas. A l'époque elles restaient sagement cloitrées au foyer, apprenant les tâches ménagères.Carlisle n'était ni heureux, ni malheureux. Il n'aimait pas son père, mais ne le détestait pas non plus. Il a vécu une enfance très plate et dénudée de plaisir. Il n'avait qu'à obéïr.Lorsque son père est devenu plus agé, il lui à transmit son métier : la traque au mal. Carlisle était bien moins doué que son père pour attraper et faire brûler des innocent. Pour voir le mal là où il n'était pas. Cependant Carlisle était obstiné, acharné et intelligent. A ses 23 ans, il découvrit une réelle bande de vampires. Ceux-ci vivaient dans les égouts de Londres, ne sortant que la nuit, pour chasser. Ils parlaient le latin et avaient la peau pâle. Carlisle rassembla le peuple armé de fourches et de torches. Ils tendirent une embuscade aux vampires qui finirent par sortir chasser. Un très vieux vampire a, dès qu'il a senti la présence humaine, averti les autres. Il a fuit dans les ruelles et Carlisle, jeune homme de seulement 23 ans a tenté de le suivre et de mener l'attaque. Le vampire s'est alors retourné et a attaqué, alors qu'il aurait pu distancer la foule si facilement. Il s'est jetté sur Carlisle, l'a mordu mais alors que d'autres humains arrivaient, il a du se défendre et a abandonné l'homme qui maintenant sentait le feu venir en lui.Le vampire qui l'avait mordu s'est jeté sur d'autres hommes. En vidant deux de leur sang et en emportant un troisième. Carlisle lui, se vidait de son sang au milieu des ruelles sales, sur les pavés. Si Carlisle tenta de se cacher, c'était parce qu'il savait que son père brulerait tout cadavre et toute victime. Il s'enfuit donc de la ruelle sombre pendant que la foule était toujours au trousses des monstres buveurs de sang. Il s'est tapi dans une cave, se couvrant de sacs de pommes de terres pourries et y resta terré pendant trois jours. Après la morsure, la douleur et le feu s'étaient déplacés de sorte que tout son corps était alors à l'agonie. Il n'aurait plus, à ce moment là dire où il avait été mordu. Le lui aurait on demandé, il aurait répondu le cœur car c'est là que le feu était le plus violent; mais son souvenir lui rappelait que ce n'avait pas été là que le monstre l'avait mordu. Les premières heures, son esprit était vif, déchainé. Il ressentait tout de la douleur et pouvait réfléchir à la foi. Un sommeil profond et long aurait été beaucoup plus souhaitable, mais l'homme n'avait rien à souhaiter en cet instant. Ce fut le moment où il eu la présence d'esprit de se cacher. Si tôt terré sous les sacs; plus rien n'importait. L'effort avait considérablement avivé le feu; comme si on avait remué des braises encore incandescentes et que le feu s'était rallumé. Carlisle avait maintenant un souhait. Quelque chose que part dessus tout, il voulait qu'on lui fasse : le tuer. C'est après avoir de toutes ces forces retenu les cris qui lui venaient que le jeune homme tomba dans l'inconscience. Son esprit, lui ne l'était pas. Il était en transe, faisait des rêves. Un seul en vérité. L'homme était au buché; parmis les vampires capturés. Son père lui avait mis le feu et il se consumait. Il retenait ses cris et suppliait son Dieu de le laisser quitter la terre. Tout son être brûlait, sous les yeux de son père qui à la fois fier et jaloux de son fils, avait mis le feu de sa main propre au bûcher. Mourir. Mourir. Ne pas crier. Mais quelque chose n'était pas normal. Après avoir revécu cette scène une dizaine de fois, une erreur était entrain d'apparaitre. Carlisle savait qu'elle était là, mais ne parvenait pas à la saisir. Comme lorsqu'on cherche un mot, qu'on l'a sur le bout de la langue mais qu'on ne met pas la main dessus. Il revit la scène encore deux fois et compris. C'est de l'intérieur qu'il brûlait, et non de l'extérieur. La douleur venait de lui. Cette révélation mit un terme à son inconscience devenue superficielle. Lorsqu'il se réveilla, il du à nouveau se battre pour étouffer ses cris. Sa volonté de fer était telle qu'il y parvint. Il resta encore ainsi un temps qu'il ne parvenait pas à déterminer. Malgré ses yeux grands ouverts, il ne distinguait pas le jour de la nuit. Il faisait entièrement noir dans cette cave qui sentait l'humidité. Peu à peu la douleur se concentra en son centre; déliant ses membres et sa tête. Brulaient encore sa gorge - mais d'une façon nouvelle-, son buste et son cœur. Ce dernier battait si fort que Carlisle pensait pouvoir l'entendre. La douleur était l'exponentielle de la force de son battement. Il brulait comme jamais il ne l'avait fait et Carlisle retenait les cris avec de plus en plus de difficultés. Il du se concentrer sur ses orteils, ses doigts, ses coudes et ses genoux, qui eux paraissaient anormalement en bonne santé. Le contraste avec le feu, pensa Carlisle. Soudainement, le feu ne forma plus qu'une boule brulante comme le soleil en plein milieu de son cœur. Celui-ci ne pourrait le supporter plus longtemps il lâcherait, pensa tristement Carlisle pour qui son corps était revenu. Pour qui la mort ne devait plus arriver. C'est à ce moment qu'effectivement le cœur lâcha. Carlisle su ce qu'il était devenu : un vampire.
Quand il a su ce qu'il était devenu, Carlisle a tenté de se détruire de toutes les façons imaginables - et impossibles. Il a tenté toutes sortes de moyens pour mettre fin à ses jours mais hélas aucun d'eux ne l'amena à son but. Lorsqu'il s'est jeté d'une falaise, il en est sorti indemne. Pas même une égratignure. Lorsqu'il a tenté de se noyer dans l'océan, il s'est rendu compte qu'il n'avait nul besoin de respirer. Il a été forcé d'abandonner cette façon la de faire également. Et puis surtout, il a tenu une grève de la fin. Carlisle ne se nourrissait pas; et en tant que néophyte, il est très étrange qu'il y soit arrivé. En effet, les nouveaux nés ont une soif incontrôlable et Carlisle a du souffrir énormément et avoir un contrôle mental extrêmement puissant à ces moments. Il a tenté de se laisser mourir de faim tant il était dégouté de lui-même. Épuisé par la dénutrition, il se tenait à écart de la population humain; une sécurité qu'il était forcé de respecter. Sa volonté s'effilochait. Pendant des mois et des mois, il ne sortait que de nuit dans les endroits les plus désolés; se détestant. Une nuit, une horde de cerfs est passée et attiré par le sang chaud qui coulait dans leur veines, Carlisle s'est instinctivement jeté dessus. Ce sang animal lui a permit de recouvrer ses forces et l'homme s'est rendu compte qu'il existait un autre moyen de se nourrir plutôt que de recourir à la monstruosité. Carlisle a donc cessé de se terrer et a commencé à faire ce qui l'avait toujours intéressé : étudier et enrichir ses connaissances. De nuit il étudiait; de jour il méditait. Il gagna la France à la nage et y a fait toutes les université. Il a étudié beaucoup de branches; entres autres les sciences, la musique, la médecine. C'est dans cette dernière qu'il a trouvé sa vocation. Son combat fut long et très difficile. Deux siècles ont étés nécessaires pour qu'il puisse exercer son métier sans trop de souffrance. Il s'est rendu en Italie et y a rencontré les Volturis. Ces gens étaient des vampires civilisés, raffinés, érudits et intelligents. Ils étaient trois à l'époque où il les rencontra : Aro, Marcus, Caïus. Cependant il n'y est pas resté longtemps. Ils tentaient mutuellement de se convaincre d'adopter leur mode d'alimentation. Eux étaient terriblement bornés à vouloir le guérir de son aversion envers ce qu'ils appelaient "son alimentation naturelle"; Il décida de renoncer à le convaincre et de partir pour qu'eux n'essayent plus. Il voulait trouver des gens comme lui; des créatures qui se nourrissaient de sans animal. Il a beaucoup cherché sans jamais trouver. Au fur et à mesure que le temps passait, les monstres ont commencé à peupler les contes de fées et à ne plus paraitre réels. Dès lors, il a pu commencer à se mêler aux humains et pu pratiquer la médecine. Le métier qui lui était destiné.Malgré son métier, l'homme se sentait très seul car il n'avait pas d'amis. Il ne voulait pas prendre le risque de se lier à un être humain. Pour remédier à sa solitude, il échafauda un plan selon lequel il transformerait un être humain en vampire et en ferait son ami. Il ne parvint jamais à le mettre en place car il ne voulait pas prendre la vie de quelqu'un. C'est alors que la grippe espagnole arriva et fit des ravages. Carlisle avait soigné un couple malade et leur fils. Le père était mort; il ne restait que la mère et le fils, un beau garçon de 17 ans aux yeux vert. Quelques instant avant sa mort à elle, la femme qui paraissait avoir découvert le secret de Carlisle, lui demanda de sauver son fils. Il accéda à sa dernière volonté. Carlisle savait qu'Edward n'avait plus de famille maintenant et que personne ne remarquerait sa disparition. Il le fit passer pour mort et le transforma.Ce fut pour Carlisle une très dure épreuve. Premièrement parce que l'homme n'avait jamais gouté au sang humain et y résister fut d'autant plus difficile que l'homme ne savait pas à quoi s'attendre. Il parvint cependant à se contenir et à ne faire que mordre et ensuite laisser Edward; ne pas le vider de son sang. Carlisle s'était beaucoup entrainé sur les animaux qu'il avait chassé; terminant sur les carnivores dont le sang était meilleur et donc plus tentant, mais cette expérience fut bien plus difficile pour lui. Ensuite parce qu'il assistait à la douleur monstrueuse qu'il avait vécu des années auparavant, sachant qu'il l'avait infligé lui-même à Edward. Par la suite, Carlisle transforma Esmé. Celle-ci avait sauté d'une falaise, ayant perdu son enfant et était presque morte. Il avait espéré la sauver en la mordant; c'est ce qu'il fit. Le venin répara ses fractures et ses plaies.
Dernière édition par Carlisle Cullen le Sam 29 Aoû - 19:35, édité 6 fois
Carlisle Cullen
CULLEN;
une famille comme les autres, hum peut-être pas...
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Sujet: Re: Carlisle Cullen Sam 29 Aoû - 18:25
Carlisle tomba amoureux d'Esmé pour qui les sentiments étaient réciproques et ils ne se quittèrent plus; ils étaient l'un pour l'autre ce qu'ils avaient toujours désiré. Un soir l'homme fut attiré par l'odeur du sang humain et se rendit là d'où venait la fragrance. Une jeune fille magnifique, Rosalie Hale, était allongée mourante sur les pavés. Dans le but de la sauver et qu'elle soit pour Edward ce qu'Esmé était pour lui, il la ramena et la transforma également. Elle ne fut pour son fils qu'une sœur mais ramena un jour un jeune homme sanglant attaqué par un ours. Demandant à Carlisle de le transformer également. Ses blessures vouant presque Emmett à la mort, Carlisle accepta. Sa fille trouvé son Esmé à elle; il fut terriblement heureux lorsqu'il comprit celà. Les membres de se famille qui arrivèrent après, il ne du pas les transformer. Alice et Jasper arrivère assez subitement et, appelant chacun des Cullen par son prénom, demandèrent à Carlisle où ils pouvaient s'installer. C'est à bras ouvert que le beau blond accepta ces nouveaux arrivants. Ils vécurent ainsi en famille pendant de nombreuses années, se faisant des amis tantôt végétarien -le clan de Denali-, tantôt pas - les Amazones, ... -.
« derrière ce personnage, qui s'y cache »
•• prénom/pseudo : Double Face •• âge : 16 •• fréquence de connexion : 4/7 jours minimum •• niveau rp :
Spoiler:
[justify]Annabelle le dévisageait de ses yeux topaze étincelants, à la fois curieuse et intriguée. Humaine, son père lui disait toujours que sa curiosité la perdrait et il n'avait pas tort. La faible lueur blanche émanant de la pleine lune éclairait son doux visage et mettait étrangement en valeur la pâleur de sa peau. Elle n'avait pas l'habitude de voir ce magnifique astre dans le ciel nuageux et orageux d'Allemagne. Enfant, elle passait pourtant beaucoup de temps allongée dans l'herbe fraiche à observer les nuages ou les étoiles. Elle se mordit la lèvre inférieure, et secoua machinalement la tête en signe de désapprobation. Elle s'était aperçue du léger sourire amusé du Sang-Froid, il avait l'air de bien se moquer d'elle. Qu'y avait-il de drôle à dire qu'elle n'était pas mécontente de rencontrer un de ses semblables, même si celui-ci était un supérieur hiérarchique ? Elle ne trouvait vraiment pas cela comique ! Avait-elle le maquillage qui coulait ? Etait-ce pour cela qu'il souriait niaisement ? Non, ce n'était pas vraisemblable. Elle n'avait jamais apprécié le fait de se pomponer. Sa meilleure amie jugeait qu'il ne fallait pas gâcher ses beaux traits avec un pot de peinture. Annabelle remarqua également qu'il se rapprochait lentement d'elle, rongeant peu à peu l'espace les séparant. Pas très rassurant. Il était vrai que la demoiselle n'avait pas l'habitude de faire de nouvelles connaissances, tellement solitaire et renfermée depuis qu'elle était « sans famille ». Elle n'avait tout de même pas choisi la personne la plus facile à amadouer, notant qu'il lui serait impossible d'user de son charme pour un rapprochement en douceur.
- Vous avez donc compris où vous êtes. Volterra, cité des Volturis. Pourquoi être venue, si face à la mort, vous souhaitez fuir ?
Elle se tenait debout, bien droite, face à ce Vampire au visage de gamin. En effet, il n'avait pas l'air bien vieux, du moins l'âge auquel il était resté figé depuis sa transformation. Annabelle ne le sous-estimait pas pour autant. Elle ne se fiait jamais aux jugements hâtifs, aux préjugés. Et pourtant, qui n'a pas envie de juger ? Elle lui donnait quatorze ans, la quinzaine tout au plus. Elle ne se serait jamais doutée que les gardes de cette Famille Royale n'étaient autres que des enfants vicieux mal éduqués pour devenir de la sorte, pouvait-on dire cela ainsi. Son rire carillonnant se fit doucement entendre. C'était sa façon de se dire qu'il n'allait rien lui arriver. Comme si cela pouvait changer quelque chose. Pour le moment, cela ne la perturbait pas le moins du monde d'être à quelques mètres seulement de cet individu, en mauvaise posture, sachant pertinemment qu'elle n'avait pas le dessus. Annabelle restait souriante, détendue. Seules ses mains, un peu crispées, agrippées à sa petite robe d'été, trahissaient son côté timide et reservé. D'ailleurs, en parlant de sa tenue vestimentaire si légère, complètement trempée et collant à la peau, la jolie brune devait paraître un peu suspecte aux yeux des passants. « Comment peut-elle ne pas tomber malade ? » ou « Cela n'est pas très prudent de se promener seule dans les quartiers mal éclairés pour une aussi belle jeune fille ! » mumuraient-ils en la croisant. Comme tous les Vampires, la demoiselle avait l'ouie fine et elle se moquait d'eux ou les ignoraient, ils ne méritaient pas son attention... Heureusement qu'il n'y avait pas énormément de monde la nuit dans les rues. La jeune femme avait déjà été témoin du bel embarras régnant dans les routes de la cité dès que le soleil pointait le bout de son nez. Que les artisans, les boulangers par exemple, commençant leur journée de travail acharné ou les petits mafieux du coin erraient à cette heure-ci à Volterra. Soudain, le ton implacable de son interlocuteur la surprit, la sortit immédiatement de ses songes, et lui ordonnait comme une interdiction formelle de se taire. Mais Annabelle répliqua, sans aucun gêne.
- En effet, je voulais mettre fin à mes jours mais j'ai finalement changé d'avis. Vous m'en voyez confuse.
Il y eût alors un bref silence, pesant voire même angoissant avant que le « gamin » daigne enfin reprendre la parole. Elle aurait mieux fait de ne pas ajouter sa dernière phrase. Il ne semblait pas apprécier faire la conversation, surtout face à une jeune femme arrogante et insolente. Quant à Annabelle, elle aimait parler, raconter des banalités inutiles, avec ses amies. Par contre, elle ne faisait pas facilement confiance aux gens, préférant prendre le temps de bien les connaître et de savoir leurs vraies valeurs. Ses amis se comptaient sur les doigts de la main mais ils avaient toute sa confiance. Elle fit les cents pas dans la ruelle, tournant en rond, sur la route pavée, s'arrêtant de temps en temps pour reprendre ses esprits lorsque la voix inexpressive et pourtant mélodieuse du Vampire retentit.
- Déclinez votre identité.
Profitant du moment où le Volturi avait le dos tourné, elle se recula de quelques pas pour aller s'asseoir sur le rebord en pierre d'une fenêtre non loin de là, balançant ses jambes en cadence. Elle fixait ses chaussures à talon maculées de boue marron et orangeâtre, de façon à ne pas croiser le regard si dur du Volturi, capable de la faire tréssaillir. Décidemment, il était trop difficile à affronter, même psychologiquement. Elle poussa un petit soupire et prit son air désabusé qu'elle savait faire à la perfection. Celui qu'elle utilisait pour obtenir tout ce qu'elle voulait. Cette fois-ci, c'était venu instinctivement. Annabelle releva lentement la tête, posant ses pupilles rouges comme sang, scintillant comme deux étoiles, sur le Volturi qui lui faisait toujours face et déclara d'un ton neutre, les gouttes de pluie ruisselant le long de ses joues, faisant briller son teint de porcelaine.
- Annabelle. Annabelle Meiston. Pour vous servir.
Il ne manquait plus que la révérence, lui rapporter une bassine pour les pieds et un humain sur un plateau en argent pour faire une parfaite femme de chambre. Elle fit une petite moue, suite à ses pensées plutôt étranges. Elle espera que le Sang-Froid n'était pas télépathe à présent. Annabelle n'osa pas renvoyer la question, un peu intimidée par le petit être pas plus haut que trois pommes. La peur commençait à s'emparer d'elle. Alexandre O'Neill a dit un jour : « Je pense à tout ce que la peur va posséder et j'ai peur, c'est justement ce que la peur attend de moi. » Etait-ce bien la peur qui la possedait dorénavant ? Elle s'imaginait simplement tous les dons possibles que le Vampire pouvait avoir. Ce qu'il pourrait lui faire subir pour se débarasser d'elle, après un seul faux pas de sa part ou un simple mot de travers. Faisait-il appel à la torture pour s'amuser un peu ? Elle frémit et frotta ses bras de ses mains froides. Annabelle savait parfaitement que cette grande Dynastie ne choississait pas ses gardes par hazard mais en fonction de leurs facultés toutes aussi extraordinaires les unes que les autres. Mais il ne pouvait pas dire qu'elle n'avait pas peur ! Comment osait-il affirmer quelque chose dont il n'était pas certain ? Nul Homme n'est pour lui-même celui qu'il est pour les autres et pas davantage celui qu'il se figure être à leurs yeux. Si clairvoyants soient-ils, les regards rencontrent tant d'obstacles : ils ne se voient pas eux-mêmes, ils ne traversent pas la chair. Dans les limites de la parole et de la sincérité, s'inscrit la possibilité de découvrir celui que les autres connaissent. L'identité est changeante, soumise aux situations et aux protagonistes. L'accès de chaque Homme à l'individualité de l'autre est restreinte. Voilà l'experience qu'on se fait aujourd'hui : affronter l'étrangeté du regard des autres, ses écarts et ses malentendus. D'une voix hésitante et mal assurée, angoissant à l'idée de sa mort peut-être prochaine, elle répondit à l'altercation de son interlocuteur.
- Qui vous a dit que je n'éprouvais aucune peur envers vous et que je...je suis...je ne suis pas terrorisée ?
Annabelle avait une toute petite voix, toujours aussi agréable et envoutante. Mais elle ressemblait maintenant à une petite fleur sans défense qui a besoin d'être protégé du vent si violent. Ce n'était plus la rose possédant deux armes ultimes -des épines- et croyant pouvoir se défendre seule dans n'importe quelle situation. Cette rencontre lui avait ouvert les yeux, elle aurait au moins servi à quelque chose. Elle observa le Vampire tournoyer sur lui-même avec élégance et ne pût s'empecher de sourire. Il était plutôt ravissant pour un enfant...Annabelle commençait à avoir soif et cela se lisait facilement dans ses yeux : elle n'avait pas dîné. Elle avait l'intention de se rendre à Rome pour se nourrir, mais elle n'en avait pas eu le temps avant l'arrivée soudaine du Volturi. Elle tremblait à présent, elle se demandait s'il allait la ramener à ses maitres, s'il allait lui ôter la vie, s'il la laisserait s'enfuir, s'il était aussi cruel qu'il le prétendait, trop de « si » qui ne voulaient rien signifier. L'avenir n'est jamais livré en entier : même lorsque l'on possède la volonté de décrypter les présages, les signes que le présent distille ne donnent pas les clefs de ce qui est promis. Pourtant, on croit souvent savoir, puisqu'on est dans le centre de son propre monde. Et alors on imagine réussir, on n'envisage pas le pire. Et parfois l'apothéose est dramatique, on atteind des sommets de cruauté, de bêtise, de mesquinerie ou d'ignorance. On s'étonne soi-même. Encore un record battu ! On se tient sur le pic de la vilenie, le drapeau de la rage à la main. Une seule chose la console : du pire peut sortir le meilleur. Cette nuit, Annabelle attendait le pire. De toute évidence, elle n'allait pas s'enfuir, il la tuerait sur le champ et elle ne voulait pas non plus se battre. Comme disait son père : mourir en combattant, c'est la mort détruisant la mort. Mourir en tremblant, c'est payer servilement à la mort le tribut de sa vie.
•• comment as-tu connu le forum : vous avez demandé le partenariat avec Ici •• as-tu lu le réglement ? alors quel est le code :
Spoiler:
Un loup ou un vampire ?
Dernière édition par Carlisle Cullen le Sam 29 Aoû - 19:35, édité 6 fois
Hilary Messon
HUMAIN;
vous avez dit aimant à danger ? peut-être.
Messages : 25 Date d'inscription : 28/08/2009 Age : 29 Copyright (c) : Elsa Pseudo : Nessa who are you ... Don (si vous en avez un ): Aucun. Relations:
Sujet: Re: Carlisle Cullen Sam 29 Aoû - 18:28
Welcome!
Kelila Menphis
HUMAIN;
vous avez dit aimant à danger ? peut-être.
Messages : 8 Date d'inscription : 22/08/2009 Pseudo : Caro
Sujet: Re: Carlisle Cullen Sam 29 Aoû - 18:57
Bienvenuuue ^^
Jacob Black
LA MEUTE;
nos ancêtres étaient les quileutes
Messages : 97 Date d'inscription : 20/08/2009 Pseudo : Malou. who are you ... Don (si vous en avez un ): Relations:
Sujet: Re: Carlisle Cullen Sam 29 Aoû - 19:03
CARLIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISLE Wouah, c'est génial
Esmée revient en force demain, je crois qu'elle va te sauter dessus (aa)
BIENVENUUUE
Bethany M. Jackson
VAMPIRE;
mais en pas pareille, on est végétarien ><
Messages : 69 Date d'inscription : 23/08/2009 Age : 28 Pseudo : @ TINKERBELL who are you ... Don (si vous en avez un ): Relations:
Sujet: Re: Carlisle Cullen Sam 29 Aoû - 19:11
Bienvenue
Isabella Swan
THE STUPID LAMB;
j'ai oublié le passé maintenant
Messages : 571 Date d'inscription : 29/05/2009 Age : 29 Copyright (c) : aurélie Pseudo : lulute #SBAFF# c'est mon pseudo mais aussi un surnom alors --' who are you ... Don (si vous en avez un ): apparament, je peux bloquer mon esprit de tout pouvoirs. Relations:
Sujet: Re: Carlisle Cullen Sam 29 Aoû - 19:17
OMG Carliiiiisle Bienvenuuue !
Carlisle Cullen
CULLEN;
une famille comme les autres, hum peut-être pas...
Messages : 11 Date d'inscription : 29/08/2009 Pseudo : Double Face who are you ... Don (si vous en avez un ): Aucun, à part si ma maitrise de moi-même à la vue du sang compte. Relations:
Sujet: Re: Carlisle Cullen Sam 29 Aoû - 19:27
Oh merci beaucoup pour l'accueil tout le monde
Je crois avoir fini, pour l'histoire, elle est coupée en deux vu qu'apparemment je dépassai la limite de lettres autorisée ...
Maggie N. Kalika
LOUP GAROU;
attention à vous en cas de pleine lune --'
Messages : 26 Date d'inscription : 25/08/2009 Pseudo : choubichou who are you ... Don (si vous en avez un ): Relations:
Sujet: Re: Carlisle Cullen Sam 29 Aoû - 20:21
Jacob Black a écrit:
CARLIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISLE Wouah, c'est génial
Esmée revient en force demain, je crois qu'elle va te sauter dessus (aa)
BIENVENUUUE
Rosalie L. Hale
CULLEN;
une famille comme les autres, hum peut-être pas...
Messages : 25 Date d'inscription : 21/08/2009 Pseudo : Neko who are you ... Don (si vous en avez un ): Relations:
Sujet: Re: Carlisle Cullen Sam 29 Aoû - 22:01
Carlisle !!!
Ça, c'est Esmé qui va être contente, fini les crises de nerfs (a)
Bienvenue <333
thalie d. di maccio
VAMPIRE;
miam miam le sang humain #SBAFF#
Messages : 110 Date d'inscription : 20/07/2009 Copyright (c) : (c) nuty Pseudo : nuty. who are you ... Don (si vous en avez un ): Lorsqu'une personne "douée" se trouve dans mon champ visuel, je suis capable de m'approprier son don. Relations:
Sujet: Re: Carlisle Cullen Sam 29 Aoû - 22:25
Benvenuto Esmée va devenir folle lorsqu'elle te verra !
Edward Cullen
THE MASOCHIST LION;
je suis plein de remords en pensant à elle
Messages : 61 Date d'inscription : 13/07/2009 Age : 33 Copyright (c) : Edward (c) Pseudo : Ed.
Sujet: Re: Carlisle Cullen Dim 30 Aoû - 4:32
Oh un Carlisle, c'est maman qui va être contente, elle t'attend comme le méssie.
Bienvenue Papa
Isabella Swan
THE STUPID LAMB;
j'ai oublié le passé maintenant
Messages : 571 Date d'inscription : 29/05/2009 Age : 29 Copyright (c) : aurélie Pseudo : lulute #SBAFF# c'est mon pseudo mais aussi un surnom alors --' who are you ... Don (si vous en avez un ): apparament, je peux bloquer mon esprit de tout pouvoirs. Relations:
Sujet: Re: Carlisle Cullen Dim 30 Aoû - 11:51
Y'a pas de doute Carlisle, tu es validé ! (L)
Carlisle Cullen
CULLEN;
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Messages : 11 Date d'inscription : 29/08/2009 Pseudo : Double Face who are you ... Don (si vous en avez un ): Aucun, à part si ma maitrise de moi-même à la vue du sang compte. Relations:
Sujet: Re: Carlisle Cullen Dim 30 Aoû - 12:45
Yihàààà. Pardon *.* Merci, Bella
Esmée E. Cullen
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Sujet: Re: Carlisle Cullen Dim 30 Aoû - 19:33
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Sujet: Re: Carlisle Cullen
Carlisle Cullen
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