la journée avait commencer commes les autres pour moi. Nous étions Samedi et tout le monde était réuni à la villa. Un gros orage menaçait déclater à tout moment, seule Alice pouvait savoir, présisément quand la pluie commençerait à tomber. Mais pour être franc, tout le monde s'en fichait. Le problème dans la vie d'un vampire, c'est que nous n'avons pas "d'arrêt". Je ne sais pas très bien comment retranscrir ma pensée...Mais nous n'avons pas de pause, c'est une suite d'évènements.Ce concepte est assez étrange, les humains ne se rendent pas compte que rien que le fait d'avoir besoins de dormir les force à faire plein de chose. Ils sont aussi "forcer" de profiter de la vie, alors que nous, nous pouvons ne rien faire pendant plusieurs siècle...cela ne seras qu'une sorte de...pause.

Assis dans la chambre que je partageais avec Alice, mais qui n'avait pas grande utilité(si ce n'est pour accueillir quelques centaines de vêtement ou produit) je regardais le ciel qui ne cessait de bourdonner. L'ambiance dans la maison était calme, Esmée était heureuse, Carlise de même ainsi que tout le reste de la famille. Sauf peut être Edward, mais...je ne préfèrais pas m'attarder sur ses sentiments. Non pas que je me fiche de lui, mais simplement que ressentir la peine et la mélancolie de quelqu'un, jusqu'au plus profond de soit était quelque chose de...déroutant, et je n'arrivais pas à m'y accomoder même avec plus d'un siècle d'existence.

La joue poser contre la vitre froide, qui était certe plus chaude que ma peau, je méditais sur les derniers évènements. Nous étions revenu à Forks...était ce une bonne idée? J'en doutais, Edward n'aurait il mieux pas fait de l'oublier? Ou était simplement l'idée que j'étais en patie fautif de notre premier départ et qu'être ici me le rappelait constament qui me faisait penser cela? Je ne savais pas trop. Il était étrange et amusant de savoir que je pouvais clairement ressentir les émotions des gens, les interpretets, ou alterner. Mais que je n'arrivais pas à faire du tris dans les miens.

Mes doigts se mirent à pianoter contre la vitre. A qu'elle heure Alice avait elle dit que la pluie commencerait à tomber. Je regardais ma montre. "Encore quelques secondes" songeais-je et je démarais un contarbour. A la seconde précise, une pluie tout d'abord timide envahi l'espace pour se transformer en un torent d'eau. N'avais je pas l'air bête? D'être là, planter contre une vitre à attendre que la pluie tombe.

Ah...si les humains savaient combien ils avaient de la chance de dormir.
Alors que mon regard scruttait l'horizon, une personne entra. Je ne me retournais même pas pour savoir de qui il s'agissait, je le savais.Je murmurais alors, sans la regarder.

_ Tu vas bien?

Ma voix n'était pas triste, plutot joyeuse même. Cela était normal, comment pourrais je être triste en sa présence?
Pour autant, ma question était légèrement sotte.Si elle allait bien? Je le savais tout de suite. Mais j'avais quand même demander car il était plutôt courant de poser la question.

Je senti Alice approcher. Son humeur vint tout de suite me frapper, elle était triste, embrouiller. Ses mains se posèrent sur mes épaules, elle était minuscule par rapport ) moi. Cette pensée me fit sourire.

_Mieux parce que je suis avec toi... En bas, j'avais l'impression que j'allais exploser.

Sa tête vint se poser contre mon dos. C’est à ce moment que je me rendis compte que j’étais raide, et tous les muscles de mon corps se détendirent. Je soupirais d’aise. Je l’aimais, trop. Je dégageais dans la pièce un sentiment de bien être. Ce qui était étonnent, c’est que j’avais beau pouvoir contrôler les humeurs des autres, les miennes restaient toujours dicter par mon cerveau, mon cœur. Et mes envies, aussi puissante soient elles n’étaient pas toujours exaucer.

Je me retournais, collant mon dos contre le vitre et la serra contre moi, calant ma tête sur la sienne. J’aimais ces instants, je m’émerveillais toujours de savoir que cette femme au allures d’enfant était la mienne. Je n’imaginais pas ma vie sans elle. Sans ses excentricités, son rire cristallins, ces visions – parfois agaçante, certes.

_Vraiment ? Demandais je.

J’avais entendu des brides d’excuses toutes plus étranges les une que les autres sans en comprendre le but. N’étions nous pas tout content d’être rentrée ? Avions nous vraiment besoins d’un prétexte pour revenir ici ? Devrions nous nous forcer à expliquer aux humains pour les Cullens étaient revenu du jour au lendemain. Où était ce plutôt notre départ qui était problématique ?

_C’est vraie que moi non plus je n’en peux plus de cette ambiance. J’ai l’impression de…suffoquer.

Je rigolais à cette métaphore pour le moins étrange, sachant que je n’avais pas besoins de respirer.