Forks ou la ville la plus humide de tout le continent nord de l’Amérique. Comme beaucoup de vampire, j’ai dû fuir les lieux ensoleillés, le beau temps me manque, l’Italie me manque mais je ne peux révélé ma vrai nature au monde entier, ça serait bien trop dangereux, les vampires aussi on des lois : si un être humain apprend notre existence, il doit être liquidé sur-le-champ ou bien transformé. Je suis la créatrice de deux vampires, l’un était censé m’accompagner, l’autre avait appris ce que j’étais. Parlons du deuxième, je le fascinais, pourtant, je me suis tuer à lui dire qu’être un buveur de sang n’étais pas une partie de plaisir, tout d’abord, pour nous nourrir, enfin, nous abreuver, nous devons tuer des innocents, ensuite, nous brillons au soleil, nous devons constamment rester à l’écart du beau temps et puis il nous arrive parfois de nous emporter, c’est là que ça fait mal. Seulement, il avait juré de tout dire à la terre entière, je devais agir, je ne voulais pas tuer quelqu’un de jeune et en bonne santé alors je l’ai transformé. J’ignore où il a atterri. Et je m’en contre fiche.
Je marchai doucement, bien que gracieusement. Parfois j’aimerais bien monter sur un banc et hurler quelque chose du genre « Hé, j’ai plus de deux mille ans, bien conservée hein ! » rien que pour voir la tête des gens qui, bien sûr, ne me croiraient pas et me prendraient pour une folle. Et dire que c’est vrai. Par pour la folie hein, mes pour mon age, je suis l’une des plus vieilles vampires, après les trois chefs Volturi. Et dire que j’ai connu Aro au début de sa vie vampirique, ça me fait toujours rire, ça amuse les autres vampires, et puis, des anecdotes sur lui, j’en ai un paquet. Si vous voulez des ragots, je suis présente ! Le parc était presque vide, normal vu l’heure et le temps, j’entendais les oiseaux piailler, des petits rongeurs se faufiler à travers les buissons, des chats miaulaient. Mon regard se posa sur un couple de promeneurs, il y en a qui ont de la chance … Mes yeux, en parlant de mes yeux, ils ont changés de couleur au bout d’un millénaire, ils sont devenus acajou, je n’ai plus à me cacher maintenant, à part pour le soleil. J’appréciais les crépuscules, une journée qui meure pour laisser sa place à un nouveau jour, encore et encore. La nuit apparaître, la nouvelle lune, la pleine lune … Le recommencement, l’éternité.