Carlisle : Je sais que c’est frustrant Jazz mais nous ne devons pas réagir à cela.. Et puis il y a peut-être une solution pour arranger les choses. Aucun débordement irréfléchi sans quoi nous serions obligés de quitter définitivement la ville.

Mon père adoptif avait raison. Je m'énervais pour rien, et il aurait été à la fois stupide et dangereux de tenter quoi que ce soit dans un moment de colère.
Je m'étais senti puéril lorsque j'avais croisé son regard, ce qui avait eu un effet positif : Je m'étais nettement détendu.
Quelques minutes après la dernière prise de parole de Carlisle, je m'étais relevé de son siège, avant de me mettre à faire les 100 pas, songeur, et de reprendre à mon tour :

- Excuses moi. Tu as raison, il ne servirait à rien de tenter quoi que ce soit contre les loups, même s'ils ont bafoué le traité.

Et même si ce ne serait pas l'envie qui en manquerait !
En jetant un rapide coup d'oeil par la fenêtre, j'avais aperçu Edward, qui s'éloignait de la villa en direction de la forêt.
Comme cela devait-être difficile pour lui d'être de retour ici, à Forks, en risquant de croiser celle qu'il aimait toujours à chaque instant...

- Notre retour risque de ne pas passer inaperçu... As tu pensé à ce que nous ferions si Bella souhaitait reprendre contact avec nous et tout recommencer comme avant ?

Lui refuser ce plaisir, qui en serait également un pour nous, nous serait impossible, je le savais, malgré notre volonté de la protéger de notre nature profonde.
Mais dans ce cas, que faire ?
A quoi auront servit toutes ces années passées en Alaska... ?